Kassaman binnazilat ilmahiqat..." le plus noir des crimes est celui qui consiste à obscurcir la conscience politique et d’égarer tout un peuple" d'Emile ZOLA

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Le nom de ce blog est sans doute évocateur de notre "nachid el watani" tant décrié par le passé parce que, associé au pouvoir Algérien illégitime. Après des décennies de disettes. Je voudrais faire de cet espace, un coin où tous mes compatriotes et autres amoureux de libertés, de démocratie, ou tout simplement d'histoire pourraient s'exprimer librement. En ce sens, nous vous souhaitons la bienvenue. En hommage à Nacer Hachiche, repose en paix et à bientôt ! Pour garder le contact avec notre chère patrie : http://www.alger-presse.com/index.php/presse-fr


Décennie noire/ Le général Mohamed Betchine fustige Khaled Nezzar :«J'ai un rapport accablant» (source Kabylie-news)

Publié par The Algerian Speaker sur 10 Janvier 2016, 15:52pm

Catégories : #HI IDDAHAKK ou CHI IBBEKKI

Les généraux de la décennie noire défraient la chronique avec leurs sorties et intrusions médiatiques après des années en marge de la scène politique algérienne. Après la lettre inédite du mythique patron du DRS mis à la retraite par Bouteflika, le général Toufik, les articles de l'ancien ministre de la défense, le général Khaled Nezzar qui nie avoir proposé le poste de chef de l'Etat au feu Hocine Ait Ahmed, c'est au tour de Mohamed Betchine ancien patron de la sécurité militaire, ancêtre du DRS.

Mohamed Betchine fustige Khaled Nezzar et nie avoir reçu des ordres de sa part vu qu'il n'était pas son supérieur, comme il était, selon lui sous l'autorité directe du président Chadli et contredit l'ex-chef militaire en affirmant que l'ex-ministre de la défense avait proposé le poste du président à Ait Ahmed, dans une interview accordée au journal arabophone En-nahar.

Le général Mohamed Betchine refuse catégoriquement le role d’intermédiaire entre les cadres du Front Islamique du Salut dessous et Khaled Nezzar chef d'Etat-Major à l'époque «Intermédiaire entre qui et qui ? J'étais le seul responsable de la sécurité et je n'avais de compte à rendre qu'au président Chadli» avant d'accuser des personnalités influentes d'avoir saboté les négociations avec Abassi Madani et son lieutenant Ali Belhadj ce qui a, selon l'ex-patron démissionnaire de la sécurité militaire, engendré la catastrophe.

Mohamed Betchine aborde sa relation avec Hocine Aït Ahmed « je l'ai rencontré à maintes reprises de manière formelle et informelle [...] Je me souviens qu’il m’a invité au congrès du FFS auquel j’ai assisté. Il m’a présenté sa femme et je me souviens qu’elle avait dit : c’est lui Mohamed Betchine avec qui ils nous font peur ? » avant de contredire formellement le général Nezzar « Moi je vous dis que Nezzar a proposé à Aït Ahmed de devenir président et je n’ajoute rien de plus».

Mohamed Betchine affirme avoir été ciblé dès qu’il a tenté de mettre fin à la police politique à la fin des années 1980. Il affirme avoir décidé de retirer les agents des renseignements des ministères et des entreprises publiques. « J’ai fermé tous ces bureaux. C’est ce qui a fait que certaines personnes créent un front contre moi », révèle-t-il. Khaled Nezzar fait-il partie de ces personnes ? « Il y a des gens et c’est tout. Ils se reconnaîtront », répond-il.

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